La Tribu a perdu un canard. Hommage à Armand Gatti

          En septembre 1976, Gilles Durupt, alors directeur de la MJEP (Maison des Jeunes et de l’Education Permanente >> futur Fanal), invite Armand Gatti à s’installer en résidence à Saint-Nazaire. L’objet de cette invitation est le lancement de la 1ere campagne de dénonciation des internements psychiatriques en URSS. Une ville ouvrière peut-elle se donner la possibilité de changer le sens de l’histoire ? Oui. Cela aboutira à la libération le 18 décembre 1976,  du dissident Vladimir Boukovski en échange du dirigeant du parti communiste chilien Luis Corvolan, La première destination en France de V. Boukovski, sera Saint-Nazaire.

Armand Gatti

          Autour de Gatti, toute une tribu composée de comédiens professionnels, de membres de la MJEP et d’habitants de Saint-Nazaire, se forme. Et c’est dans un bouillonnement de créativité que les Canards sauvages prennent leur envol. De multiples initiatives et manifestations sont lancées : écriture de textes, théâtre de rue, débats (parfois très houleux), cinéma,  lancement de cerfs-volants, atelier de sérigraphie etc… 

La Parole errante

est-elle le territoire de l’utopie ?

(l’art ou l’œuvre ne sont pas

les plus importants…)

          Les initiatives des Canards sauvages pour défendre V. Boukovski et les internés psychiatriques en Union Soviétique ont un retentissement national. Et c’est un moment important pour la renaissance des arts vivants et du théâtre à Saint-Nazaire.

 

A l’initiative de Science 89 (Nantes), de la MEET et de L’Astrolabe 44 (Saint-Nazaire) , avec le soutien de La Parole errante (Montreuil), Christophe Rouxel et  le théâtre Icare accueilleront cet hommage.

 

En présence de : Gilles Durupt, Jean-Jacques Hocquard, Marc Kravetz, Patrick Deville, Patrice Bulting.

Lectures de textes, poèmes et pièces, chants d’Armand Gatti, extraits de films, débat, sous la conduite de Françoise Thyrion et Michel Valmer

Dsc 1295